Première réaction du Minjoo à l’annonce de la Commission de lutte anti-corruption et de défense de droits civiques (ACRC). Hier, celle-ci a rendu publics les résultats de son enquête sur les éventuelles spéculations immobilières de tous les députés de ce parti au pouvoir et des membres de leurs familles. Elle a alors annoncé que 12 élus étaient soupçonnés d’y être impliqués.
Dès le lendemain, un porte-parole du parti a déclaré aux journalistes que son patron Song Young-gil prendrait des mesures très fermes à leur égard. Il s'agit de leur conseiller de quitter la formation pour se soumettre aux prochaines enquêtes en tant qu'indépendants.
Le chef du groupe parlementaire du Minjoo, Yoon Ho-jung, a lui aussi souligné que son mouvement prendrait et mettrait en œuvre des mesures rapides et responsables. Il en a profité pour exhorter indirectement le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la première force de l’opposition, à confier lui aussi à la commission les investigations identiques auprès de ses députés et de leurs familles.
Pour rappel, l’ACRC a mené, à la demande du Minjoo, des enquêtes sur les transactions immobilières effectuées par les 174 élus de la formation et 816 membres de leur famille ces sept dernières années.