A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin, voici quelques chiffres faisant état de la situation en Corée du Sud. Selon le Service de l'immigration de Corée, le nombre de demandeurs d’asile dans le pays entre janvier et avril dernier s’est élevé à 894, soit seulement un cinquième du niveau de 2020.
Le chiffre qui était de 1 574 en 2014, un an après la mise en œuvre de la loi sur les réfugiés, ne cessait de croître en établissant un record en 2018 avec 16 173. Or, il a chuté à 6 684 l’an dernier, dans le sillage du COVID-19.
En revanche, le nombre d’examens de demandes sur les quatre premiers mois de l’année a triplé sur un an pour atteindre 3 879. Le nombre de dossiers en attente au mois d'avril dernier a également grimpé à 16 221. Selon un responsable, le processus d’examen a été rallongé à deux ou trois mois en raison de la crise sanitaire, contre deux semaines auparavant.
Quant au nombre de réclamations, il a également progressé pour atteindre 2 040, en dépassant celui des demandes d’asile. Un phénomène attribuable au durcissement des critères sur fond de pandémie.
Pendant la même période, le taux de reconnaissance du statut de réfugié s’est limité à 0,3 %, soit le plus bas depuis le début du recensement en 1994.