A près de huit mois de l’élection présidentielle, les partis rivaux mettent les bouchées doubles pour remporter la présidence. Au sein du Minjoo, la campagne de la primaire se déroule entre le camp du gouverneur de la province de Gyeonggi et le reste qui s’efforce de le contrebalancer.
L’ancien Premier ministre, également ex-patron du parti au pouvoir, Lee Nak-yon, l’un des candidats favoris à la primaire, a critiqué de front Lee Jae-myung, placé en tête dans différents sondages, pour ses propos du passé « indignes » d'un chef de l’Etat et ce, avant le dernier débat télévisé prévu ce soir.
De son côté, ce dernier a annoncé via ses réseaux sociaux qu’il se tiendrait à l’écart, pendant un certain temps, de la campagne électorale pour se concentrer plutôt sur la lutte contre le COVID-19, sur fond de flambée de nouveaux cas de coronavirus dans sa province.
Le Minjoo sélectionnera, ce dimanche, six candidats après avoir mené un sondage de trois jours auprès de ses partisans et des citoyens à partir de demain.
Dans le camp d’en face, le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) a lancé le comité d’organisation de la primaire. L’ex-procureur général Yoon Seok-youl, l’un des prétendants favoris de l’opposition, mais sans aucune casquette politique, continue d’aller à l’écoute des opinons du public. Aujourd’hui, il a rencontré des représentants de startups, en affirmant que la politique ne devait pas entraver la libre activité des entreprises.