La Confédération coréenne des syndicats (KCTU) a organisé, le 3 juillet dernier, un rassemblement d'envergure à Séoul malgré l'interdiction formulée par les autorités en raison de la résurgence du COVID-19.
Or, trois participants à cette manifestation ont été testés positifs le week-end dernier, amenant le gouvernement ainsi que les collectivités locales à émettre un ordre administratif pour procéder au dépistage général chez tous les manifestants.
La centrale syndicale plus progressiste a annoncé respecter cet ordre mais a rejeté l’accusation selon laquelle le regroupement serait à l'origine de ces contaminations.
De leur côté, les autorités sanitaires ont rappelé que la période d'incubation pouvant s’étendre jusqu'aux deux semaines, la propagation lors de cet événement-là n'est pas à écarter.
Pour faire face à ce type d'éventualité, la municipalité de Séoul a décidé d'interdire toutes les manifestations à l'occasion de Gwangbokjeol, le jour commémorant la libération du pays du joug japonais le 15 août 1945.
Conformément à la loi sur la prévention des maladies infectieuses, tout contrevenant est passable d'une amende ou de dommages-intérêts en cas de contaminations lors des rassemblements.