Le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la première force d’opposition, est en pleins préparatifs de sa primaire visant à désigner son candidat unique à la présidentielle 2022. Dans ce contexte, il a tenu hier une première réunion destinée à 11 prétendants. Son comité de la primaire leur a expliqué le règlement nécessaire.
Les participants étaient unanimes pour revendiquer l’alternance politique. Et ils se sont promis de rivaliser uniquement sur la base des propositions politiques sans recourir à la calomnie ni au dénigrement.
Pour Choe Jae-hyeong, l’ancien président de la Cour des comptes, qui a adhéré à la formation conservatrice à la mi-juillet, c’était l’occasion de briser la glace avec ses rivaux. Il s’est dit prêt à tout apprendre dans cette course à la primaire, et il a promis d’en suivre les modalités fixées par son parti.
L’ambiance était plutôt cordiale. Mais certains candidats n’ont pas hésité à exprimer leur inquiétude sur la stratégie pour la présidentielle, le clanisme ou le déroulement de la primaire, entre autres.
L’ex-élu Yoo Seong-min a souligné qu’il ne suffirait pas de brandir « le vote sanction contre le gouvernement » pour remporter l'élection. Selon lui, le parti devra mener son propre examen éthique sur les prétendants. Cela semble viser Yoon Seok-youl, l’ex-procureur général et l’un des favoris des sondages, alors que son couple fait l’objet de rumeurs sulfureuses depuis quelques temps.
Quant à l’ancien maire d’Incheon, Ahn Sang-soo, il s’est opposé publiquement au procédé du premier tour, prévu le 15 septembre prochain, qui consiste à sélectionner huit candidats à la primaire via un sondage d’opinion réalisé auprès du grand public.