Séoul et Washington vont entamer leur exercice militaire préliminaire dès demain et jusqu’au 13 août prochain. Cette Formation du personnel de gestion de crise (CMST) s’appuie sur le scénario d’une provocation localisée et d’un attentat et a pour but d’empêcher la situation de tourner à la guerre.
Dans le sillage du COVID-19, l’état-major n’allouera pas de personnel supplémentaire et moins de soldats y participeront par rapport au semestre précédent.
La manœuvre principale, la Formation de poste de commandement combiné (CCPT), est prévue entre le 16 et le 26 août prochain. Si elle mobiliser l’effectif du quartier général de l’opération, l’unité militaire inférieure au corps d’armée va minimiser sa participation.
Le scénario composé de deux parties, à savoir la défense et la contre-attaque, restera inchangé. L’entraînement se déroulera par simulation sur ordinateur (CPX) et sera dirigé par le commandant des forces combinées Corée-USA (USFK), Paul LaCamera, qui dispose du contrôle opérationnel des forces conjointes (Opcon).
Par ailleurs, le vice-commandant sud-coréen Kim Seung-kyum prendra les rênes un jour pour chaque séance, afin de préparer le test complet de capacité opérationnelle (FOC).
La Corée du Sud et les Etats-Unis annonceront le calendrier et l’envergure de l’exercice avant son coup d'envoi, et informeront la Corée du Nord des informations concernées à travers le hotline entre Pyongyang et le Commandement des Nations unies en Corée.