L'ancien dictateur Chun Doo-hwan a quitté la salle d’audience de la Cour du district de Gwangju 25 minutes seulement après l'ouverture du procès en appel dans une affaire de diffamation contre le défunt prêtre Cho Pius, et ce en raison d’un problème de santé. Ce dernier a témoigné de tirs d'hélicoptères perpétrés au cours du soulèvement démocratique contre la junte militaire en 1980.
Après avoir été condamné à une peine d'emprisonnement de huit mois avec deux ans de sursis en première instance, l’ex-président ne s'est pas présenté une seule fois aux audiences d'appel. Or, cette fois-ci, il a changé d'avis suite à l'avertissement du juge sur un éventuel désavantage en cas d'absence.
Lors de l'identification de l'accusé, l’homme âgé de 90 ans a répondu à la plupart des questions sur ses informations personnelles à l'aide de sa femme, sauf son nom.
Par ailleurs, le juge a décidé d'interroger comme témoins quatre pilotes qui ont mené leur mission lors du mouvement de démocratisation du pays et un ancien secrétaire de la Maison bleue qui a participé à l'édition des mémoires de Chun.
La prochaine audience se déroulera dans le même tribunal le 30 août prochain.