La classe politique, au pouvoir comme de l’opposition, poursuit le processus de choix des candidats à la présidentielle de mars 2022.
Au Minjoo, la majorité présidentielle, un troisième débat télévisé va se tenir ce soir entre ses six prétendants. Cette fois, chacun d’entre eux présentera la politique étrangère et sécuritaire qu’il souhaite mener, s’il est élu à la tête de l’Etat.
La polémique sur le report des manœuvres militaires sud-coréano-américaines et les tensions diplomatiques Séoul-Tokyo doivent s’y inviter.
C’est le premier débat organisé après que les deux « favoris des sondages », le gouverneur en exercice de la province de Gyeonggi, Lee Jae-myung, et l’ex-Premier ministre Lee Nak-yon, sont récemment convenus de stopper la campagne de dénigrement l’un contre l’autre. Toute la question est de savoir s’ils tiendront ou non leur engagement. La guerre des nerfs se poursuit cependant entre leurs équipes de pré-campagne. Celles-ci s’échangent parfois des insultes.
Dans le camp d’en face, l’ancien procureur général Yoon Seok-youl et l’ex-patron de la Cour des comptes Choi Jae-hyung, qui ont récemment adhéré au Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la principale force de l’opposition, continuent tous deux à rencontrer les élus de la formation.
Cependant, un bras de fer semble s’être engagé entre le premier, qui caracole en tête des personnalités les plus populaires de l’opposition conservatrice pour la magistrature suprême, et le numéro un du parti Lee Jun-seok. Cette fois, l’organisation d’un débat politique entre l’ensemble des 14 candidats déclarés ou probables du parti est à l’origine de cette épreuve de force. Lee veut le tenir bientôt, tandis que Yoon demande de le faire plus tard pour avoir le temps de s’y préparer.