Alors que la polémique autour de la révision de la loi sur l’arbitrage ne désenfle pas même au sein du Minjoo, le parti au pouvoir a décidé aujourd’hui, à l’issue d’une réunion, d’ouvrir une assemblée des députés lundi, juste avant la session plénière au cours de laquelle il envisage, malgré tout, de faire passer au vote le texte controversé.
L’objectif : persuader les élus de la formation présidentielle de la nécessité de ce projet, qui permettra de sanctionner lourdement les groupes de presse et d’audiovisuel publiant ou diffusant de fausses informations. Et pour cause : certains du camp progressiste préconisent plus de prudence en souhaitant examiner plus longuement le texte. En effet, hier, le patron du Minjoo Song Young-gil et le conseiller présidentiel aux affaires politiques Rhee Cheol-hee se sont rencontrés afin de discuter de ce sujet.
En face, le président du groupe parlementaire du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), Kim Gi-hyeon, a organisé une conférence de presse. Le patron du premier parti de l'opposition a dénoncé cette démarche comme « un moyen de contrôle des médias sud-coréens », d'autant plus que cette loi ne sera pas appliquée aux presses étrangères, d'après le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme.