Le Premier ministre Kim Boo-kyum a exprimé son soutien à la reprise des activités de Lee Jae-yong. Si cet héritier de Samsung est sorti de prison le 13 août après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle anticipée, il doit suivre des procédures juridiques nécessaires pour retourner à son poste.
Le chef du gouvernement a tenu ces propos dans une interview avec le quotidien économique britannique Financial Times, publiée aujourd’hui. Pour lui, il n’est pas convenable d’interdire les activités du patron de facto du premier conglomérat du pays, maintenant qu’il est relâché. Et une bonne partie des sud-Coréens estiment que son leadership est nécessaire dans un contexte de difficultés économiques et de concurrence mondiale aggravées par la crise du COVID-19.
Interrogé sur la question de savoir si en Corée du Sud, le contrôle sur les chaebols est mené de manière correcte, Kim s’est montré confiant. Il a également reconnu qu’avant d’accorder la libération conditionnelle à Lee, le gouvernement avait pris en considération la nécessité de réagir rapidement à l'évolution de la conjoncture mondiale, plus particulièrement sur le marché des semi-conducteurs, et aux défis économiques sur fond de pandémie de coronavirus.