La semaine dernière, Washington a annoncé un nouveau pacte de sécurité dans la zone indo-pacifique avec Londres et Canberra. En vertu de cette alliance militaire appelée « AUKUS », les Etats-Unis aideront l’Australie à s’équiper de sous-marins à propulsion nucléaire. Il s’agit plus précisément d’exporter des technologies en la matière.
Cette annonce a aussitôt conduit d’autres Etats comme la Corée du Sud à s’interroger sur la possibilité de bénéficier eux aussi d’un tel savoir-faire américain. La réponse est non. Lors d’un briefing téléphonique hier, un haut responsable de l’administration de Joe Biden a martelé que celle-ci n’avait pas l’intention d’étendre ce transfert à d’autres nations.
Il a alors expliqué que l’Australie était un bon élève de la lutte contre la prolifération nucléaire et qu’elle continuait à se conformer à toutes les obligations en matière de non-prolifération nucléaire depuis plusieurs décennies.
Par le passé, Séoul avait déjà évoqué la nécessité de se doter lui aussi de sous-marins nucléaires et continuait à sonder Washington sur la possibilité de lui transférer des technologies dans ce domaine.