Dès aujourd’hui, les personnes dont les revenus ne dépassent pas 30 % du revenu médian peuvent toucher une allocation de survie, un équivalent du RMI en France, quelle que soit la situation financière des individus concernés.

C’est la première fois depuis que le système de protection sociale a été mis en place il y a 60 ans en Corée du Sud. Ainsi, pour un foyer composé d’une seule personne, si son revenu mensuel est inférieur à 548 000 wons, soit environ 400 euros, il peut bénéficier de cette subvention, à moins que le revenu annuel des membres de sa famille ne soit supérieur à 100 millions de wons (727 000 euros) ou que leur patrimoine ne dépasse 900 millions de wons (655 000 euros).

Ce critère de la situation financière de la famille avait été déjà retiré pour l’octroi des allocations de logement et d’éducation. Mais pour l’allocation médicale, cette condition reste toujours valable.

Le gouvernement a estimé que cette réforme nécessitera un budget annuel supplémentaire de 3 000 milliards de wons (2,2 milliards d’euros) et s’est engagé à élaborer un plan d’ici 2024 pour atteindre cet objectif.