A l’Assemblée nationale, les débats sur les pratiques anticoncurrentielles des « Big Tech » n’ont pas été éclipsés par l’affaire Daejangdong. Hier, comme prévu, le président du conseil d’administration de Kakao a été auditionné dans le cadre de l’audit parlementaire sur les actions de l’exécutif.
A cette occasion, Kim Beom-su a présenté ses excuses pour l’expansion tentaculaire des activités de son groupe, qui menace la survie des commerces de proximité.
S’exprimant devant la commission des affaires politiques du Parlement, le fondateur du géant sud-coréen des services sur mobile a de nouveau promis que son entreprise se retirerait des plateformes de ce type, s’il y en a, pour trouver dorénavant des solutions visant à aider ces petits commerces.
L’intervention de K Cube Holdings, l’entreprise spécialisée dans les investissements que Kim détient à 100 %, dans la gestion des filiales de Kakao a elle aussi fait débat. Un député a dénoncé la violation de la loi concernée. L’homme d’affaires a alors affiché sa volonté d’accélérer les procédures à suivre pour transformer cette compagnie en celle à responsabilité sociale.