Le Minjoo, le parti au pouvoir, a tenu hier sa première réunion depuis le lancement de son comité de campagne en vue de la présidentielle de mars prochain.
Lee Jae-myung, investi candidat, y était lui aussi présent. Il a alors officiellement demandé à sa formation de faire en sorte d’accorder une nouvelle « aide coronavirus », cette fois à tous les citoyens. Une demande qui fait débat, puisqu’elle alimente l’inquiétude quant à l’assainissement budgétaire.
Celui qui brigue la succession de Moon Jae-in à la Cheongwadae s’est défendu, soulignant que la Corée du Sud a le taux d’endettement public le plus faible au monde, tandis que celui des ménages reste toujours très élevé.
A ce propos, invité aujourd’hui dans une émission de radio, le Premier ministre Kim Boo-kyum, lui, s’est montré sceptique.
Les quatre candidats à la primaire du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la principale force de l’opposition pour la présidentielle, ont unanimement attaqué Lee. Certains ont dénoncé un cadeau électoral, d’autres ont évoqué l’affaire Daejangdong qui suscite une cascade de soupçons de corruption, en accusant l'ex-gouverneur du Gyeonggi d’en avoir été aux commandes.