En voyage à Washington, le premier vice-ministre des Affaires étrangères s’est exprimé devant un forum organisé hier conjointement par la Korea Foundation, l’agence sud-coréenne de promotion de la diplomatie publique, et le fameux Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS), un groupe de réflexion américain.
Choi Jong-kun a alors affirmé que « le processus de paix dans la péninsule coréenne était long et rude, mais que la fin officielle de la guerre de Corée était un bon billet d’entrée pour le faire avancer ». Il a précisé qu’il s’agissait de réaliser d’abord des progrès irréversibles dans la dénucléarisation et de remplacer ensuite l’accord d’armistice par un traité de paix.
Ancien universitaire devenu diplomate, Choi a ajouté qu’il était important d’élaborer un cadre duquel personne ne peut sortir pour poursuivre le processus en question.
Sur le contenu de la déclaration mettant fin au conflit fratricide de 1950 à 1953, le vice-ministre a détaillé qu’il porterait sur les relations politiques entre les deux Corées, leur confiance mutuelle et leurs échanges socio-économiques, entre autres.
Choi en a profité pour mentionner la nécessité d’un partenariat non seulement avec les Etats-Unis, mais aussi avec la Chine afin d’instaurer la paix dans la péninsule, bien que la Corée du Sud soit tiraillée entre les deux premières puissances mondiales. A ce propos, il a tenu à évoquer le fait que le volume des échanges commerciaux du pays du Matin clair avec l’empire du Milieu était désormais supérieur à celui de l’ensemble de ses échanges avec les USA et le Japon.
Demain, le haut diplomate s’entretiendra avec ses homologues américain et japonais Wendy Sherman et Takeo Mori, la première rencontre à trois en quatre mois.