Le gouvernement sud-coréen a relevé les restrictions sanitaires contre le COVID-19, afin de contenir l'explosion du nombre de nouveaux cas et l'éventuelle propagation du nouveau variant Omicron sur l'ensemble du territoire.
Ces mesures renforcées sont entrées en vigueur dès aujourd'hui : les rassemblements privés seront désormais possibles jusqu'à six personnes à Séoul et sa grande couronne, et à huit hors de cette région; contre, respectivement, dix et douze jusqu'à hier. Ces jauges peuvent comprendre une personne non vaccinée.
De son côté, le système de passe sanitaire sera élargi aux cafés et restaurants, instituts de cours privés, cybercafés, théâtres, bibliothèques, entre autres. Les personnes souhaitant accéder à ces lieux à haute fréquentation doivent présenter, soit le document attestant leur schéma vaccinal accompli, soit le résultat d'un test négatif. Quant aux individus non vaccinés, ils peuvent entrer dans un café ou un restaurant, seulement s'il n'est pas accompagné.
Une semaine de sensibilisation est prévue pour minimiser la confusion sur le terrain. Les sanctions en cas d'infraction seront donc imposées à partir du 13 décembre.
Qui plus est, ce nouveau dispositif sera également appliqué dès février prochain, aux adolescents nés d'entre 2003 et 2009.
Le pays du Matin clair a recensé, jusqu'ici, 24 cas infectés par l’Omicron. Parmi les contaminés lors du culte destiné aux résidents étrangers dans une église protestante située à Incheon se trouvent trois étudiants qui fréquentent les universités de la capitale. D'où le risque et la crainte de voir se propager ce nouveau mutant dans les quartiers universitaires.
A noter que le nombre de cas supplémentaires ces dernières 24 heures a atteint 4 325 dont 3 024 dans la capitale et ses environs. 727 cas graves ont été identifiés alors que 41 décès sont à déplorer.