Le retard de la désignation de l’ambassadeur des Etats-Unis en Corée du Sud commence à soulever des préoccupations. A ce propos, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a indiqué ce matin que Washington faisait des efforts en la matière et qu’il était déplacé de commenter la gestion du personnel d’un pays étranger.
En effet, ce poste est vacant depuis quasiment un an après le départ du prédécesseur Harry Harris, en janvier dernier lors de l’investiture du président américain Joe Biden. Rob Rapson, chef de mission adjoint de l’ambassade a occupé cette mission par intérim jusqu’à juillet dernier avant d’être remplacé par Christopher Del Corso.
Pour qu’un nouvel ambassadeur entre en fonction sous une nouvelle administration, plusieurs mois d’attente sont nécessaires en raison de la ratification du Sénat. Or, ce qui est inquiétant aujourd’hui, c’est que le gouvernement Biden n’a même pas désigné de candidat alors que cela va faire bientôt un an qu’elle est au pouvoir.
L’absence d’un ambassadeur américain ne peut pas être sans conséquence dans la communication entre Séoul et Washington. C’est pourquoi les voix s’élèvent également dans le pays de l’oncle Sam pour accélérer la nomination. Le sénateur américain Jon Ossoff, qui a récemment effectué une visite en Corée du Sud, a envoyé une lettre en la matière au locataire de la Maison blanche, vendredi dernier.
Par ailleurs, le ministère sud-coréen a déclaré que les deux pays maintenaient la meilleure des relations en développant une alliance inclusive et réciproque.