Cette année, plus de 180 livres sud-coréens ont été publiés à l’étranger en 29 langues différentes avec le soutien de l'Institut coréen de la traduction littéraire (LTI). Un record sans précédent.
Selon le LTI, cet exploit est notamment attribuable à l’augmentation de la demande portée par la « hallyu », la vague culturelle coréenne. En effet, le nombre de demandes d’assistance à la traduction et à la publication après l’achat des droits d’auteur progresse d’année en année pour atteindre 156 cette année contre 13 en 2014, au début du projet.
Qui plus est, de plus en plus d’œuvres sud-coréennes sont publiées par de grandes maisons d’édition étrangères, et le nombre d’éditeurs spécialisés dans cette littérature est également en augmentation. Par conséquent, la promotion commerciale s’est améliorée, permettant aux livres du pays du Matin clair de rencontrer plus de lecteurs hors de ses frontières. Ces ouvrages ont été commentés approximativement 160 fois dans des journaux et des émissions de radio a l’étranger.
Un autre facteur qui a conduit cet essor réside dans l’apparition des traducteurs natifs compétents. Ces derniers capables d’adapter le texte à la culture des lecteurs tout en préservant les intentions de l’auteur ont augmenté la lisibilité.
Au cours de cette année, 12 œuvres ont remporté un prix international ou ont été nominées. Récemment, le recueil de poèmes de Yi sang, « Yi Sang : Selected Works » a décroché le prix d’Aldo et Jeanne Scaglione pour la traduction d'une œuvre littéraire décerné par l’Association du langage moderne (MLA) des Etats-Unis.