Le Commandement des Nations unies en Corée (UNC) a ouvert une enquête sur le récent déplacement de Yoon Suk-yeol auprès d'une unité militaire à Cheorwon, tout près de la frontière avec la Corée du Nord.
Dans le cadre de sa campagne, le candidat du Parti du pouvoir du peuple (PPP) à la présidentielle de 2022 a rendu visite lundi à un poste d’observation (OP) de l'escadron appelé Baekgol.
Deux jours plus tard, l’UNC, qui supervise l’armistice qui a mis fin à la guerre de Corée en 1953, a publié un communiqué de presse dans lequel il a soulevé des soupçons de violation du traité.
Le document précise qu’une division de première ligne a autorisé les « activités de civils » interdites dans la DMZ. Et d’ajouter qu’une investigation a été lancée « pour en savoir plus sur les motifs et pour empêcher que ces actes susceptibles d’entraver le respect de l’armistice et d’exposer les civils à un danger excessif ne se reproduisent plus », sans pour autant nommer le candidat de la principale formation de l’opposition. L’organisme a également mis en cause le fait que Yoon portait un uniforme militaire.
Le Commandement a en outre indiqué qu’après son enquête, il prendrait des mesures adéquates selon le traité de 1953 et l’accord conclu avec le gouvernement sud-coréen. A ce propos, le porte-parole du comité de campagne du PPP a souligné que le déplacement de Yoon avait eu lieu après avoir eu l’autorisation du ministère de la Défense.