A un peu plus de deux mois de l’élection présidentielle, le Minjoo et le « Minjoo ouvert » ont annoncé leur consensus sur les termes de leur fusion. Song Young-gil, le président du parti au pouvoir, et Choe Kang-wook, celui du parti minoritaire progressiste, ont signé le texte d'accord lors d’une cérémonie tenue hier à l'Assemblée nationale.
Les deux formations ont convenu de mettre en œuvre une série de mesures de rénovation politique, dont l’établissement d’un système d’investiture ouvert pour les scrutins proportionnels, la limitation à trois du nombre de mandats parlementaires et l’introduction d’un mécanisme de révocation des députés. Pour cela, elles se sont engagées à créer un comité à ces fins. En outre, dans le cadre de leurs efforts de réforme sociale les deux partis ont décidé d'œuvrer, entre autres, pour supprimer le droit d’enquête du Parquet et pour instaurer un organisme de surveillance du marché immobilier.
Le député Woo Sang-ho, le négociateur en chef du Minjoo, a précisé que les termes de l’accord signé prendront effet après une validation interne des deux entités.