Le candidat présidentiel du Minjoo Lee Jae-myung et l’ancien Premier ministre Lee Nak-yon ont lancé aujourd’hui un comité chargé de promouvoir une vision nationale du pays et l’unité du peuple. Lors de la cérémonie de son lancement, le prétendant du parti au pouvoir à la présidence a insisté sur l’importance de l’innovation et la solidarité pour remporter l’élection de mars. Son ancien rival des primaires a, de son côté, souligné qu’il faudrait savoir conserver les valeurs propres au Minjoo tout en cherchant à se renouveler.
Lee Jae-myung a, par ailleurs, exhorté son rival présidentiel du Parti du pouvoir du peuple (PPP), Yoon Suk-yeol, à accepter d’échanger avec lui. Il a affirmé qu’en assimilant le débat à une simple querelle, l’ancien procureur général a affiché son manque de volonté de respecter la démocratie.
Le candidat conservateur a, quant à lui, participé ce matin à la réunion du comité central de campagne de son parti. A cette occasion, il a affirmé que personne au sein de sa formation ne devait se positionner en commentateur ou chroniqueur extérieur en cette période cruciale. Selon certains, ces propos viseraient le chef du PPP, Lee Jun-seok. Via ses réseaux sociaux, l'intéressé a regretté que les propositions pour le parti, faites par son patron, aient été reléguées au rang de commentaires, avant d’estimer que le canal des échanges d’idées se retrouvaient bloqué.
Enfin, le Parti de la justice, formation mineure progressiste, et le Parti populaire, petit parti centriste, ont entamé cet après-midi une manifestation à l’Assemblée nationale. Ils réclament le lancement d’une enquête sur le scandale de corruption entourant le projet de développement immobilier de Daejangdong et la nomination d’un procureur indépendant chargé d’enquêter sur les soupçons dits d'« incitation à la dénonciation ». Deux affaires qui impliqueraient les principaux candidats présidentiels Lee Jae-myung et Yoon Suk-yeol.