En voyage à Vienne depuis mardi, le premier vice-ministre des Affaires étrangères Choi Jong-kun a successivement rencontré hier les représentants des pays convoqués pour tenter de sauver l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien (JCPOA). Parmi eux, l’émissaire spécial américain pour l’Iran Robert Malley et les délégués des trois pays européens qui participent aux discussions, à savoir la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
A cette occasion, le haut diplomate sud-coréen a reconfirmé que son pays jouerait, lui aussi, un rôle dans la mesure du possible pour faire avancer les négociations. Et d’exhorter les parties prenantes à obtenir des progrès positifs.
Si le pays du Matin clair, qui n’est pourtant pas signataire de l’accord, continue à échanger avec ces Etats, c’est qu’il est impliqué. L’argent iranien gelé dans deux de ses banques commerciales est liée à l’avenir de ce pacte.
Lors de leur retrait du consensus en 2018, les Etats-Unis, sous l’administration Trump, avaient rétabli les sanctions à l’encontre de Téhéran, empêchant par conséquent Séoul de restituer les fonds iraniens de l’ordre de sept milliards de dollars. L’enjeu des négociations de Vienne vise à également à faire revenir Washington dans l’accord.