En Corée du Sud, le nombre de patients positifs au variant Omicron du COVID-19 a dépassé les 2 300 cas en un mois et demi.
Le gouvernement s’inquiète de la propagation rapide du nouveau mutant. Selon lui, il faudrait anticiper au cas où ce dernier deviendrait dominant dans le pays. L’Omicron provoque certes moins de formes graves que le Delta, mais il se propage quatre fois plus rapidement que ce dernier.
Le Premier ministre Kim Boo-kyum a affirmé aujourd’hui qu’il serait indispensable de revoir entièrement le système actuel de lutte sanitaire de sorte à l’améliorer en termes de vitesse et d’efficacité.
Le chef du gouvernement a notamment souligné la nécessité de privilégier « le choix et la concentration » pour les études épidémiologiques. Autrement dit, il vaudrait mieux focaliser les efforts sur les sites à haut risque au lieu de tracer toutes les sources de contamination. Par ailleurs, il envisage d’effectuer des tests PCR en donnant la priorité aux personnes les plus susceptibles de rattraper le virus.
L’exécutif n’a pas manqué d’évoquer le passe sanitaire. Il a demandé à la Justice d’accélérer sa délibération sur les affaires liées à cette mesure. Selon lui, plus la polémique dure, plus elle exacerbera la confusion et le conflit, cela en défaveur de la population.
En 24 heures, le pays a enregistré 3 717 nouveaux cas de contamination, soit un recul d’environ 400 cas par rapport à la veille et d’environ 1 100 cas en comparaison avec le bilan d’il y a une semaine. Quant au nombre de patients atteints de formes graves du COVID-19, il a atteint 839, soit une baisse de 43 malades par rapport à la veille. Le pays compte 45 décès supplémentaires, ce qui porte le taux de létalité à 0,9 %.
Côté vaccination, plus de 80 % des habitants ont reçu leur deuxième dose, tandis que 80 % des personnes âgées de 60 ans ou plus ont accompli leur schéma vaccinal.
Les autorités sanitaires ont relaté un cas de décès inédit survenu mardi dernier. Une femme enceinte est morte de cette épidémie alors qu’elle avait été testée positive au COVID-19 à la 32e semaine de sa grossesse. Elle était atteinte de comorbidités. Elle a accouché une semaine avant sa mort, et son bébé a été testé négatif au virus.