La Commission nationale des droits de l'Homme a préconisé vendredi dernier à la police de protéger activement la manifestation du mercredi. Celle-ci se tient tous les mercredis près de l’ancien site de l’ambassade du Japon à Séoul pour réclamer les excuses de l’Archipel à l’égard des victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée impériale nippone pendant la Seconde guerre mondiale.
Selon l’organisme, les autorités policières devraient intervenir pour que les militants reniant les femmes de réconfort se mobilisent à un moment et un endroit différent de la manifestation défendant la cause de ces dernières, et dans le cas contraire, elles devraient les empêcher du sabotage et de la diffamation des participants. La commission a souligné qu’il fallait assurer la sécurité de ce mouvement le plus ancien du monde qui dénonce les crimes inhumains.
L’union des associations de soutien aux « wianbu » a saisi le 5 janvier cette organisation chargée de la promotion des droits humains en critiquant l’absence du pouvoir public alors que certains groupes conservateurs violent la liberté d’expression de ses activistes. Les anti-femmes de réconfort réservent à l’avance le lieu de la manifestation du mercredi depuis novembre dernier.