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Politique

Patrimoine mondial : Séoul suit de près la candidature de la mine japonaise de Sado

Write: 2022-01-21 10:08:49Update: 2022-01-25 16:29:39

Patrimoine mondial : Séoul suit de près la candidature de la mine japonaise de Sado

Photo : YONHAP News

Selon quelques médias japonais, Tokyo pourrait renoncer à faire inscrire sa mine de Sado Kinzan au patrimoine mondial de l'Unesco. Il s’agit d’un lieu de travail forcé où plus de 1 200 Coréens ont été déportés pendant la Seconde guerre mondiale. Séoul a fait savoir qu’il scruterait attentivement et par tous les moyens l’évolution de ce dossier.

Ces propos ont été tenus hier par le porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères lors d’un briefing régulier. Interrogé à ce sujet, Choi Young-sam a répondu qu’il n’était pas approprié de prendre position sur les dires de la presse de l’Archipel. Toutefois, il a ajouté que le gouvernement continuerait à suivre l’évolution de l’initiative nippone de déposer sa candidature à la liste de l’Unesco, tout en se préparant à plusieurs éventualités.

Pour rappel, l’exécutif sud-coréen avait exprimé, le 28 décembre, sa vive protestation suite à l’annonce de la démarche japonaise. Il avait alors déploré que le Japon ait décidé de déposer sa demande d’inscription de la mine de Sado, un autre lieu de travail forcé, repoussant ainsi sa promesse de rétablir la vérité historique sur ses installations de l’époque moderne. Une allusion à l’île de Hashima, surnommée « l’île cuirassé », déjà inscrite au patrimoine mondial.

Au Japon, certains médias, avec en tête le Yomiuri Shimbun, en citant plusieurs responsables concernés, avaient rapporté hier le revirement de la position du gouvernement de leur pays. Celui-ci aurait estimé que la candidature de sa mine de Sado aurait peu de chances d’aboutir en raison de la vive contestation de la Corée du Sud, qui avait déjà fustigé l'enregistrement de l'île de Hashima à la liste prestigieuse.

Selon certains, la précaution est de mise. Il reste encore une dizaine de jours jusqu’au délai du dépôt de la candidature. L’exécutif nippon pourrait revenir encore une fois sur la possibilité de suspendre sa démarche s’il rencontre un tollé général au sein de l’opinion publique.

D’ailleurs, « le rassemblement pour l’union des conservateurs », une assemblée composée de quelques membres clés du Parti libéral démocrate (PLD) au pouvoir, a demandé, mardi au ministère des Affaires étrangères et à celui de la Culture de son pays de déposer au plus vite la candidature de la mine de Sado à l’Unesco comme prévu. L’ancien Premier ministre Shinzo Abe en est l’un des conseillers.

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