Le variant Omicron est désormais devenu dominant au pays du Matin clair. Selon le siège central de la lutte sanitaire, 50,3 % des cas confirmés lors de la troisième semaine de janvier sont dus à cette mutation du virus hautement contagieuse.
A la suite de sa flambée, ces sept derniers jours, la Corée du Sud a enregistré 5 962 nouvelles infections par jour en moyenne, soit une augmentation de 50 % en une semaine. Le chiffre s’est élevé à 7 513 lundi à minuit. Par contre, le nombre de patients en réanimation continue à reculer avec 418, et celui de décès a augmenté de 25.
Le gouvernement se presse alors d’aménager le système médical pour faire face à l’éventuelle vague Omicron. Le plus grand changement : les tests PCR seront réalisés uniquement auprès des personnes à haut risque comme celles âgées de plus de 60 ans, et le reste subira des tests antigéniques. Le processus de ce dernier est simple. Il suffit de mélanger l’échantillon prélevé dans le nez avec un réactif, puis de le verser sur l’encoche du bâtonnet de test. Le résultat apparaît en moins de dix minutes.
Cependant, ce dispositif ne fait pas l’unanimité du fait que celui-ci n’a qu’une fiabilité de 40 %. Lorsque les patients sont asymptomatiques ou en début de contamination, six sur dix pourraient obtenir un résultat négatif, ce qui risque d’aggraver la situation épidémique. En revanche, quand le résultat s’avère positif, il est fort probable que cet individu soit infecté.
Malgré ce désavantage, l’introduction de cet autotest rapide semble inévitable car le PCR peut couvrir jusqu’à seulement 850 000 personnes par jour.
Par ailleurs, les patients vaccinés qui se font traiter à domicile seront sous surveillance pendant sept jours contre dix pour ceux non vaccinés, à partir de mercredi, après demain donc. Concernant les individus qui ont été en contact étroit avec une personne contaminée, ils seront observés de façon passive s’ils ont eu reçu le vaccin, et dans le cas contraire, ils seront placés en quarantaine chez eux pendant une semaine.