Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré examiner attentivement la demande de porter le dossier des « femmes de réconfort » au Comité de l’Onu contre la torture (CAT). Il s’agit de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée impériale nippone pendant la Seconde guerre mondiale. L’ancienne victime Lee Yong-soo a émis cette proposition en octobre dernier comme une alternative pour régler le conflit historique, alors que Tokyo refuse toujours de présenter ses excuses.

Un responsable du ministère a affirmé hier devant des journalistes que cette question nécessitait un examen méticuleux notamment sur l’efficacité sur le plan du droit international. En ce qui concerne de porter ou non l’affaire devant la Cour internationale de justice (CIJ), il a expliqué qu’il fallait passer en revue les opinions d’autres « wianbu » ainsi que des questions académiques.

Le même jour, le porte-parole Choi Young-sam a déclaré également, dans une conférence de presse régulière, que ce dossier serait étudié en recueillant différents avis.

Un peu plus tôt, Lee Yong-soo a visité la Maison bleue pour remettre les signatures des cinq autres victimes défendant sa réclamation. La nonagénaire a indiqué qu’elle attendrait la réponse du président Moon Jae-in.