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Politique

Mine de Sado : Séoul réplique aux propos d’une femme politique nippone

Write: 2022-01-26 11:33:10Update: 2022-01-26 17:18:16

Mine de Sado : Séoul réplique aux propos d’une femme politique nippone

Photo : YONHAP News

Le gouvernement sud-coréen a répliqué à une femme politique japonaise ultraconservatrice qui a exhorté à la candidature de la mine de Sado Kinzan au patrimoine mondial de l'Unesco, en reniant le travail forcé des Coréens sur ce site.

Le ministère des Affaires étrangères a déclaré hier que Tokyo avait reconnu officiellement l’exploitation des Coréens, perpétrée pendant l’occupation. Selon son porte-parole, le Japon a avoué la réquisition des ouvriers de la péninsule dans les années 1940, lorsque les sites de la révolution industrielle Meiji ont été inscrits à la liste de l’Unesco en 2015.

Choi Young-sam a ajouté que dans le contexte où l’Archipel ne respectait pas ses engagements d’installer des structures rendant hommage aux victimes, la Corée du Sud continuerait de réclamer le retrait de la candidature de cette mine controversée.

La veille, au Japon, Sanae Takaichi, députée du Parti libéral-démocrate, la formation au pouvoir, a demandé l’avis du Premier ministre sur les conclusions du cabinet, en avril dernier. Ces dernières mentionnaient que la mobilisation des Coréens n’avait pas été forcée. Fumio Kishida a répondu qu’il succédait au régime suivant Shinzo Abe concernant les points de vue historiques et qu’il réagirait fermement aux diffamations sans fondement.

Tokyo devrait prendre sa décision sur la candidature de la mine de Sado dans le courant de cette semaine, d’autant que la date butoir est fixée au 1er février.

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