Moon Jae-in est revenu sur les relations Séoul-Tokyo dans son interview avec les sept premières agences de presse mondiales.
Le président sud-coréen a alors qualifié de « regrettable et inquiétante » la validation par le gouvernement de Fumio Kishida de la candidature de l’ancienne mine japonaise de Sado à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est l’un des sites où un millier de Coréens furent forcés de travailler dans des conditions difficiles pendant la Seconde guerre mondiale. C’est la première fois que le chef de l’Etat s’exprime en public sur ce sujet.
L’hôte de la Maison bleue a en même temps déploré que si son gouvernement s’était efforcé de trouver une solution diplomatique aux contentieux bilatéraux, que ce soit mémoriels ou commerciaux, les deux parties n’étaient toujours pas parvenues à s’entendre. Et d’ajouter que son exécutif est toujours prêt à régler ces différends et est ouvert à toute proposition de Tokyo.
Dans le même temps, le numéro un sud-coréen a indiqué que les deux pays étaient les voisins les plus proches, et qu’ils doivent coopérer également pour la paix et la prospérité en Asie du Nord-est, comme dans le monde. Selon lui, le pays du Matin clair a déployé des efforts pour réchauffer ses relatons avec l’Archipel en séparant l’épineux dossier historique et la coopération orientée vers l’avenir.