Les électeurs contaminés au COVID-19 et ceux placés à l’isolement pourront eux aussi aller voter à la présidentielle du 9 mars.
A l’Assemblée nationale, un amendement en ce sens du code électoral a été adopté hier par la commission compétente, celle ad hoc des réformes politiques. Il doit l’être encore aujourd’hui par la commission permanente de la législation et des affaires juridiques, avant d’être définitivement validé lundi prochain en séance plénière.
Si tout se passe bien, ces électeurs pourront exercer leur droit civique après avoir obtenu la permission des autorités sanitaires. Ils n’auront qu’à arriver entre 18h et 19h30 au bureau de vote, qui fermera donc une heure et demie plus tard que lors des scrutins précédents.
Lorsque les individus positifs au coronavirus habitent loin de ce lieu, il sera possible pour eux de se rendre aux urnes même avant 18h, également avec l’autorisation des autorités de santé. Dans ce cas-là, un isoloir séparément aménagé leur sera réservé.
L’heure de la diffusion des résultats du sondage sortie des urnes sera décidée ultérieurement par la Commission électorale nationale (NEC) après concertation avec les chaînes de télévision qui le réaliseront conjointement.
A l’origine, la NEC avait proposé d’appliquer la révision seulement à la prochaine échéance. Une initiative rejetée par le Parlement. Les députés préfèrent prendre la décision de maintenir ou non le nouveau dispositif, après en avoir examiné le dénouement le mois prochain.