L’un des plus graves problèmes sociaux engendrés par le COVID-19 est l’isolement des personnes âgées. Il arrive très souvent que des seniors vivant seuls restent confinés dans leur chambre sans avoir la moindre discussion. Cette situation risque de conduire à une grave déprime.
Park Jin-chan, âgé de 94 ans, qui vit seul depuis plus de 30 ans, n’est pas à l’abri. Une fois par jour, il déguste un repas apporté par un bénévole avec beaucoup de gratitude. En effet, ce vieil homme ne voit presque plus personne dans sa chambre de 20 m² à cause de la pandémie. Dans ce contexte, il se trouve désespéré et est inquiet de son avenir, spécialement lorsqu’il est très malade.
Un autre cas. Mme Lee Ok-ja n’a personne avec qui discuter quand elle n’a pas le moral. Cette vieille dame passe alors son temps à regarder la télévision.
La situation de ceux qui peuvent mouvoir plus facilement n’est guère plus enviable. Ils ne sortent qu’une fois par jour pour recevoir les repas gratuits. Trop peu pour nouer une vie sociale. Et il est difficile de trouver des centres d’accueil ou de rencontre pour des personnes âgées, dont une grande partie est fermée en raison du renforcement de la distanciation sociale.
D’après les résultats des enquêtes sur la santé mentale des citoyens publiées par le ministère de la Santé et du Bien-être, le groupe des déprimés à haut risque parmi les 60 ans et plus était de 13 sur cent. Et huit sondés sur cent auraient même pensé au suicide.
Un tel état peut dégrader la santé physique et mentale des personnes vulnérables. En effet, selon le professeur de l’université nationale de Kangwon, Byun Ki-hwan, cette langueur peut déclencher une série d’anomalies sur les nerfs, ce qui peut provoquer des migraines, des vertiges ou des essoufflements. D’après lui, il est urgent de mettre en place des mesures pour ces personnes âgées isolées.