L’année scolaire débute en mars en Corée du Sud. Les élèves, de la maternelle au lycée, devront réaliser un test rapide antigénique, avant de reprendre le chemin de l’école. Idem pour les enseignants et les employés administratifs.
Quasiment 7 millions de personnes seront concernées. Le gouvernement envisage de leur distribuer les kits gratuitement. Objectif : cette rentrée, en principe à 100 % en présentiel, ne doit pas être bousculée par la propagation du COVID-19, en particulier de son mutant Omicron.
Concrètement, les élèves devront subir un test chez eux et pourront aller à l’école si le résultat est négatif. Pour le moment, la décision n’a été prise que pour ceux de maternelle et de primaire. Ils effectueront le dépistage deux fois par semaine. Les discussions sont en cours pour déterminer la cadence pour les autres.
Les parents d’élèves sont divisés suite à ces nouvelles mesures. Certains craignent que leurs enfants n’en souffrent et rejettent par conséquent d’aller à l’école, d’autres sont soulagés. Selon eux, le test est nécessaire pour contenir la contamination. Le ministère de l’Education annoncera demain tous les détails de ce dispositif.
Par ailleurs, dès aujourd’hui, les autotests sont également vendus dans certaines chaînes de supérettes ouvertes 24 heures sur 24 dans tout le pays, comme CU, GS25, 7-Eleven. Un individu peut en acheter jusqu’à cinq kits dans chaque épicerie. Certains établissements ont créé leur propre application mobile permettant à leurs clients de vérifier les stocks.
A noter aussi que ces outils sont disponibles seulement dans les pharmacies et les supérettes jusqu’au 5 mars. Leurs ventes en ligne sont interdites sur cette période. Leur prix est aussi encadré : 6 000 wons par kit.