Sur fond d’escalade de tensions aux frontières russo-ukrainiennes, un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré, hier, que Séoul réfléchirait sérieusement aux moyens de fournir du gaz naturel liquéfié (GNL) aux pays européens.
En effet, environ un tiers du GNL consommé en Europe provient de la Russie. Et en cas d’invasion de l’Ukraine par cette dernière, il se peut que les nations du Vieux Continent éprouvent des difficultés à s’approvisionner en gaz.
A cet égard, les Etats-Unis ont demandé à ses alliés asiatiques, dont le Japon et la Corée du Sud, s’ils pouvaient bien fournir à l’Europe une partie du GNL dont ils disposent. Le pays du Matin clair aurait répondu qu'il est pour le moment difficile compte tenu de la forte demande intérieure en hiver. Cependant, l'exécutif sud-coréen examinerait les différents moyens de coopération en ce sens une fois la saison froide terminée.