Depuis l’investiture du président Moon Jae-in en mai 2017, la Corée du Sud s’est vu relever le statut d’un pays dirigeant à l’échelle internationale. C’est ce qu’a rapporté le ministère des Affaires étrangères lors du conseil des ministres, aujourd’hui à la Maison bleue.
Ces cinq dernières années, Moon s’est rendu dans 56 pays, a accueilli des invités venant de 56 nations, et a assisté à 29 entretiens pour un peu plus de 140 contacts diplomatiques. Avec les Etats-Unis, le gouvernement actuel a jeté les bases pour l’installation de la paix et la dénucléarisation complète dans la péninsule coréenne. La République de Corée a également mené une coopération avec le Japon, la Chine et la Russie sur un pied d’égalité.
En particulier, le chef de l’Etat sud-coréen a été invité au sommet du G7 pour la deuxième année d’affilée depuis 2020 et a participé à l’Assemblée générale des Nations unies pour la cinquième année consécutive, une première pour un président du pays du Matin clair.
Par ailleurs, des entreprises sud-coréennes ont pu percer dans des marchés étrangers, notamment avec l’exportation de « Cheongung-II », le missile sol-air de moyenne portée vers les Emirats arabes unis (EAU) et la vente d'obusiers automoteurs K-9 à l’Egypte.
S’y ajoutent des initiatives dans les enjeux internationaux tels la lutte contre le changement climatique et la pandémie de COVID-19. La Corée du Sud a renforcé la coopération avec des pays alliés sur le plan sanitaire et vaccinal.