A J-10 de la présidentielle, la coalition entre les deux principaux candidats de l’opposition s’est soldée par un échec. Yoon Suk-yeol du Parti du pouvoir du peuple (PPP) a annoncé dimanche après-midi qu’Ahn Cheol-soo du Parti du peuple avait finalement refusé de créer un front commun. Selon l’ex-procureur général, son comportement est difficile à cerner alors qu’ils étaient convenus de s’y entretenir. C’est ce qu’il a déclaré dans une conférence de presse tenue à l'Assemblée nationale au cours de laquelle il a rendu public les détails de la procédure de leur négociation.
Ahn, de son côté, a reproché au prétendant du PPP de ne pas avoir respecté la confidentialité de leur discussion. Il a déclaré que le premier parti de l’opposition n’est pas sincère dans sa tentative de collaboration, et que ce dernier a ignoré sa proposition pour le sondage d’opinion comme méthode de désignation du candidat unique. Le fondateur de la société informatique AhnLab a précisé que la date limite avait pris fin et qu’il ferait désormais cavalier seul.
Quant à Lee Jae-myung, candidat du parti au pouvoir, le Minjoo, il sillonne les cinq villes de la province de Gyeongsang du Nord aujourd’hui. En manque de popularité dans cette région traditionnellement conservatrice, il compte souligner le fait qu’Andong est sa ville natale. Hier, pendant ses déplacements, l’ancien gouverneur de Gyeonggi s’est engagé à mettre en place un grand noyau urbain dans les régions du sud, et a accentué sa volonté de réaliser une réforme politique et un gouvernement uni.
Enfin, Sim Sang-jung du Parti de la justice tente de mettre en avant son côté progressiste en promettant l’élaboration de la loi contre les discriminations.