La Corée du Sud a enregistré 282 987 infectés supplémentaires au COVID-19 en 24 heures, soit une baisse d’environ 44 000 contaminations par rapport hier.
Ainsi, le bilan quotidien repasse sous la barre des 300 000 nouveaux cas en trois jours. Toutefois, le nombre reste plus haut d’environ 16 000 infections que celui de vendredi dernier.
Le pays déplore 229 nouveaux décès, soit son plus haut niveau. Et le taux de létalité est estimé à 0,17 %. Quant à la quantité de malades victimes de formes graves, elle s’établit à 1 116 pour rester à quatre chiffres depuis quatre jours. Les lits en soins intensifs sont occupés à 61,5 %. Dans tout le pays, plus de 1,3 million de patients se soignent à leur domicile.
En Corée du Sud, la vague de contamination au variant Omicron devrait atteindre son pic dans les dix prochains jours, à savoir 370 000 nouveaux cas quotidiens en moyenne durant une semaine. C’est ce qu’a déclaré ce matin le Premier ministre Kim Boo-kyum.
Le gouvernement a décidé de revoir son système sanitaire et médical suite à une forte hausse du nombre de cas graves et de décès. A partir de la semaine prochaine, tout patient déjà hospitalisé pour une autre raison que la pandémie, positif au coronavirus mais présentant des symptômes légers pourra recevoir un traitement anti-COVID-19. Il pourra également rester dans le service où il est actuellement pris en charge.
Par ailleurs, l’exécutif a prévu de rendre plus efficace le système de dépistage face au déferlement de la vague Omicron. Si une personne est positive suite à un test antigénique rapide effectué dans une clinique ou un hôpital, elle sera déclarée comme telle sans se soumettre à un test PCR.
Les patients âgés de 60 ans ou plus pourront recevoir leur médicament directement auprès de l’établissement où ils ont subi leur test de dépistage.
Une nouveauté pour ceux qui entrent sur le sol sud-coréen. Parmi eux, ceux qui ont déjà accompli leur schéma vaccinal complet seront exemptés de l’auto-confinement de sept jours à partir du 21 mars prochain. De plus, à partir du 1er avril, les voyageurs arrivés depuis l’étranger ne seront plus obligés de se déplacer dans leur propre voiture, dans un taxi ou bus dits « sanitaires » et dans les wagons de trains qui leur sont réservés.