C'est une véritable flambée de l'épidémie à laquelle la Corée du Sud ne s’attendait pas. Le pays a franchi pour la première fois le seuil des 600 000 nouveaux cas de COVID-19 en 24 heures, avec plus exactement 621 328 contaminations.
Pourtant, le gouvernement estime que la vague Omicron approche de son pic et que le taux de létalité baisse au niveau de celui de la grippe saisonnière. De ce fait, il entend reclasser le coronavirus pour ne plus le considérer comme une maladie infectieuse du premier groupe, donc à déclaration obligatoire. Si tel est le cas, un changement interviendra notamment dans l’aide médicale de l’Etat.
L’exécutif tient cependant à souligner être encore au début des discussions sur ce réajustement. Parallèlement, il prépare les nouvelles règles sanitaires à mettre en place dès la semaine prochaine, qui seront annoncées vraisemblablement demain.
L’une des pistes envisagées est de desserrer l’étau. Le gouvernement entend augmenter la jauge limite des rassemblements privés et de prolonger les heures d’ouverture de certains établissements comme les restaurants ou les cafés, entre autres. Néanmoins, avant même la prise d’une telle décision, les opinions divergent. Certains, notamment les microentrepreneurs, la soutiennent, tandis que d’autres estiment prématuré d’alléger les contraintes.