L’air est devenu plus propre en Corée du Sud. L’année dernière, sa concentration de particules fines (PM 2,5) était de 18,9 ㎍/㎥ en moyenne contre 19,5 en 2020. Ce constat ressort du rapport de la société suisse IQAir publié hier, et qui porte sur plus de 6 000 villes de 117 pays.
Le pays du Matin clair s’est classé au 54e rang en termes de pollution atmosphérique. Avec l’amélioration de la qualité de l’air, il continue à descendre dans le classement ces dernières années.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de maintenir la teneur des particules d'un diamètre inférieur ou égal à 2,5 ㎛ à moins de cinq. Néanmoins, ses pays membres ont tous dépassé ce critère.
Concernant les principaux défis de la Corée du Sud, le document a évoqué la pollution particulièrement marquée dans la région métropolitaine et les zones industrielles, et la fréquence élevée du sable de la tempête jaune en provenance de la Chine en raison du réchauffement climatique et de la sécheresse. Il a également noté que le brouillard de la mer Jaune, qui sépare le continent chinois et la péninsule coréenne, impactait l’atmosphère de toute la péninsule.
Par ailleurs, le pays à l’air le plus pur était la Nouvelle-Calédonie, tandis que le Bangladesh présentait le pire taux pour la deuxième année de suite.