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Intérieur

Grève des camionneurs : 2e round des négociations avec le gouvernement

Write: 2022-06-10 13:59:31Update: 2022-06-10 14:37:58

Grève des camionneurs : 2e round des négociations avec le gouvernement

Photo : YONHAP News

La grève des routiers se poursuit pour la quatrième journée consécutive. Elle est menée par les membres de la Solidarité des camionneurs de fret, une branche de l’Union des travailleurs des services et des transports publics (KPTU-TruckSol), qui fait partie de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU).

Le KPTU-TruckSol a entamé, ce matin, le deuxième round des négociations avec le ministère de l’Aménagement du Territoire et des Transports alors qu’il avait eu son premier dialogue avec le gouvernement le 2 juin dernier, avant de lancer une grève générale.

Aujourd’hui, les grévistes ont réitéré leur demande principale : il s’agit de prolonger l'actuel système de tarification visant à garantir la sécurité des chauffeurs et les salaires de base. Ce dernier arrive à son échéance à la fin de cette année. Pour rappel, le patronat s’y oppose en invoquant l’éventuelle chute de la compétitivité des exportations en raison de la flambée des coûts logistiques, dont les prix des carburants.

Cette manifestation perturbe la logistique et la production dans certains secteurs. Par exemple, elle a coupé presque toute sortie de ciment des usines. Selon l’association nationale des cimentiers, le manque à gagner est estimé à 45 milliards de wons, soit 33,4 millions d’euros, en termes de chiffre d’affaires. De plus, les impacts se font ressentir sur les chantiers de construction.

Quant à l’usine de Hyundai Motor à Ulsan, elle continue à alterner l’arrêt et la mise en marche de ses lignes de production depuis que le KPTU-TruckSol a refusé de livrer les composants. Par ailleurs, 16 stations-services d’hydrogène ont dû fermer leurs portes parce qu’elles se retrouvent en rupture de stock, faute de camions de livraison.

Concernant ce dossier, le président Yoon Suk-yeol a affirmé ce matin que les syndicats et le patronat devraient régler le problème de façon autonome. Selon lui, le gouvernement doit garder sa neutralité tout en respectant la loi et les principes d’autant plus que son interventionnisme d’autrefois n’était pas bénéfique aux relations sociales.

Pendant ce temps-là, le parti au pouvoir et le camp d’opposition se rejettent la responsabilité alors que les députés n’ont pas su discuter à temps d’un projet de loi sur ce dossier.

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