Le gouvernement décidera cette semaine du maintien ou non de l’obligation d’un confinement d’une semaine, imposée aux personnes infectées au COVID-19.
Le siège central des catastrophes a formé une équipe de travail le 3 juin dernier pour discuter des critères et du calendrier de cette mesure. Le résultat est censé être publié vendredi.
Les experts envisagent plusieurs options, allant du choix prudent de garder le système actuel encore un moment, jusqu’à mettre en quarantaine seulement les citoyens à haut risque. La réduction de la durée de l’isolement est également prise en compte. Le changement sera appliqué à partir de la semaine prochaine.
Après avoir baissé le niveau d’épidémie du COVID-19 à 2 sur une échelle de 4, l’exécutif avait initialement prévu de lever cette obligation le 23 mai, mais a reporté sa décision à quatre semaines plus tard.
Selon Baek Kyung-ran, la patronne de l’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA), mettre un terme au confinement favorisera sûrement la circulation du virus et il faut ainsi trouver un consentement social sur les conséquences à subir.
Côté bilan, la Corée du Sud a recensé 3 828 nouveaux cas confirmés ces dernières 24 heures. Le chiffre est descendu en dessous de 4 000 pour la première fois depuis cinq mois. Le nombre de patients en état critique s’élève à 95, tandis que 17 décès sont à déplorer.