Suite à la décision gouvernementale de renforcer la formation des spécialistes en semi-conducteurs, le ministère de l'Education révèlera le mois prochain le programme de soutien à la formation de ces ressources humaines.
La task force public-privé sur l’apprentissage des semi-conducteurs et des technologies de pointe, présidée par le ministère de l'Education, a organisé hier sa première réunion rassemblant les ministères concernées dont celui des Sciences et des TIC, celui de l'Emploi, les industriels du secteur et les instituts de recherches technologiques et professionnelles.
En fait, cet organe mixte a été créé pour établir des mesures favorables à la formation des futures ingénieurs en semi-conducteurs et de suivre leur application sur le terrain. Sa mission initiale sera d'analyser la demande en ressources humaines de ces puces par catégorie, et par niveau, autrement dit du lycée technique jusqu'au post-doctorat.
Qui plus est, chaque département des semi-conducteurs basé sur le contrat d'embauche pourrait accueillir un effectif supplémentaire de 50 % de son contingent fixé, contre 20 % actuellement. En effet, les étudiants inscrits dans ce département ont droit à une bourse et sont embauchés par l'entreprise de patronage après avoir fini leurs études.
La task force envisage également de rendre plus flexibles les cursus universitaires en autorisant le double diplôme, pour former davantage d'experts en la matière.
Une autre adaptabilité concernera l'embauche de professeurs. Pour assurer le nombre suffisant de formateurs, les spécialistes engagés dans les industriels seront invités à enseigner dans les universités, avant de regagner leur lieu de travail à leur gré.