Le gouvernement mènera une étude de suivi sur 10 000 personnes pendant trois ans afin de décortiquer le COVID long, à savoir les symptômes prolongés du coronavirus. L’Institut national coréen de la santé (NIH) recrute des établissements de recherches souhaitant participer à ce projet jusqu’au 11 juillet, pour commencer les études fin août.
Notamment, à propos de la recherche clinique, une cohorte de 10 000 personnes infectées sera observée pendant au maximum trois ans. L’étude portera également sur une analyse basée sur le big data et la recherche translationnelle.
L'exécutif examinera ainsi l’évolution des séquelles et les éléments qui les influencent. Il compte élaborer une directive pour leurs gestions et l’utiliser contre les autres épidémies qui pourraient éventuellement survenir dans le futur.
Selon les autorités sanitaires et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le COVID long survient dans les trois mois suivant la contamination avec des symptômes et des effets qui durent au moins deux mois, dont notamment des maux de tête, un déclin cognitif, de la fatigue et des difficultés respiratoires, entre autres.