Le sous-variant d'Omicron BA.2.75, surnommé « centaure », a gagné la Corée du Sud. Un premier cas y a été confirmé lundi chez un patient sexagénaire habitant à Incheon. Celui-ci a commencé à présenter des symptômes trois jours plus tôt.
Hier, l’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA) a précisé que des analyses génétiques avaient permis d’identifier ce nouveau variant, observé pour la première fois en mai en Inde. Le malade souffre de symptômes légers et est traité à domicile.
Les autorités sanitaires sont en train de tracer les pistes de contamination. Ce que l’on sait pour le moment, c’est que le malade ne s’est pas rendu à l’étranger. Cela peut signifier que le « centaure » aurait déjà commencé à circuler dans le pays. On a également appris qu’un total de quatre personnes avaient été en contact avec le patient. L’une d’entre elles vit sous le même toit.
Le sous-variant BA.2.75 est censé avoir une grande capacité à échapper aux anticorps produits après vaccination ou après infection naturelle. Jusqu’à présent, 119 cas de contamination ont été recensés dans dix pays, dont, outre l’Inde, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a récemment placé sous surveillance.
Côté bilan, 38 882 nouveaux cas de COVID-19 ont été répertoriés en l’espace de 24 heures. 261 d’entre eux sont importés. Le nombre de patients admis en soins intensifs a baissé de quatre, à 65 individus. Et 16 décès supplémentaires ont été signalés.
Sur les sept derniers jours, la moyenne quotidienne des nouvelles contaminations a atteint à peu près 27 000. Pourtant, de l’avis des experts, elle serait beaucoup plus élevée. La raison : les autotests peuvent être inexacts et les citoyens sont de moins en moins enclins à se faire dépister. Effectivement, le nombre de tests continue à chuter.
Ces spécialistes évoquent alors la nécessité d’appliquer de nouveau le principe dit des « trois T », à savoir le test, la trajectoire et le traitement.