L’année dernière, le nombre de personnes qui ont effectué un passage de plus de 90 jours en Corée en Sud a dégringolé à 887 000. A savoir une baisse de 28,1 % en glissement annuel. En cause : les dispositifs de contrôle sanitaire aux frontières sur fond de pandémie de COVID-19.
Selon l’Institut national des statistiques (Kostat), il s’agit d’un record jamais atteint depuis 2003. Le chiffre n’a jamais connu une chute aussi importante depuis 2000, l’année de l’établissement de ces données.
Plus précisément, 410 000 individus ont visité le pays du Matin clair tandis que 476 000 l’ont quitté. Le pays a donc enregistré une perte de 66 000. C’est la première fois depuis 2005 qu’il y a plus de sortants que d’entrants.
De plus, le nombre de sud-Coréens qui sont revenus sur leur terre a chuté de 56,9 %, tandis que le nombre de ceux qui en sont partis a augmenté de 7,2 %. Quant aux étrangers, une régression de 5,4 et 27,2 % respectivement pour l’arrivée et le départ de Corée du Sud a été observée.