Ces dernières 24 heures, la Corée du Sud a enregistré 68 632 nouvelles infections. Le chiffre a reculé de près de 2 500 par rapport à la veille, mais il est 1,77 fois plus élevé qu'il y a une semaine. Le nombre de patients en réanimation s'est établi à 130 tandis que celui de morts a augmenté de 31.
Dans ce contexte, le gouvernement mise sur la quatrième dose de vaccin pour se préparer à une nouvelle vague du COVID-19. Selon le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Lee Sang-min, cette injection de rappel est désormais élargie aux quinquagénaires, et les collectivités locales feront la promotion de la vaccination dans les zones industrielles et commerciales fréquentées par cette tranche d’âge.
Les habitants âgés de plus de 18 ans qui souffrent d’une maladie sous-jacente sont aussi invités à la recevoir. Pour les personnes de plus de 60 ans, dont le taux de vaccination stagne ces jours-ci, les mairies leur fourniront un service de réservation et de déplacement.
Les autorités sanitaires prévoient d’envoyer des équipes de vaccination dans les installations dédiées aux individus en situation de handicap et aux sans-abris. Par ailleurs, à l’approche de la saison des vacances estivales, elles renforceront également les contrôles sanitaires dans les stations balnéaires.
Du côté de la Corée du Nord, la KCNA a rapporté que quelque 140 personnes fiévreuses ont été nouvellement recensées hier. D’après ces dernières statistiques, 74 habitants ont perdu la vie jusqu’au 5 juillet et le taux de létalité s’élève à 0,002 %.
Toujours d'après l’agence de presse officielle du pays communiste, face à la propagation du nouveau sous-variant BA.2.75, surnommé « centaure », Pyongyang tente de solidifier son système de lutte sanitaire tirant profit de ses accomplissements dans les domaines de la science et de la technologie. Il cherche également à développer le test de dépistage de la variole du singe.