Près de 190 officiers de police se sont rassemblés, samedi après-midi en ligne et hors ligne, à Asan dans la province de Chungheong du Sud, pour discuter de la création du bureau de la police sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Les participants sont convenus qu’il s’agit d’une rétrogression qui viole l’Etat de droit. Certains ont affirmé que la décision avait été prise sans recueillir suffisamment les opinions des citoyens, des experts et des policiers et qu’il fallait ajourner l’élaboration de la loi concernée.
Cette action collective n’était pas sans conséquence. La Police nationale a déclaré peu de temps après répondre de façon stricte à ceux qui ont assisté à cette réunion organisée malgré son opposition. Elle a tout de suite mis à pied temporairement Ryu Sam-young. Ce chef d’un commissariat de police à Ulsan, dans le sud-est du territoire, est au cœur de ce rassemblement. Des enquêtes sur une cinquantaine d’officiers qui y ont pris part ont également été lancées.
Face à cette division, le président de la République Yoon Suk-yeol a indiqué ce matin que le ministère et les forces de l’ordre devraient engager des dispositifs nécessaires pour rétablir la situation.