Le président américain Joe Biden a signé, hier, un projet de loi qui débloque 740 milliards de dollars pour endiguer l’inflation. Il consiste à verser 369 milliards de dollars pour assurer la sécurité énergétique et lutter contre le changement climatique, et le reste pour subventionner les services médicaux de la classe populaire.
Afin de financer ces investissements, le locataire de la Maison blanche ordonne un taux d’imposition sur les sociétés de minimum 15 % aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel atteint plus d’un milliard de dollars. Cette proposition de loi constitue l’engagement amendé du dirigeant américain pris pendant sa campagne électorale. Elle a été adoptée un an et demi après son investiture.
La réforme consiste également à accorder un crédit d’impôt de 7 500 dollars pour l’achat des voitures électriques afin d’encourager la réduction des émissions de CO2. Le problème : ce dispositif est réservé aux véhicules fabriqués sur le territoire américain. Il devrait donc porter un coup dur aux constructeurs sud-coréens Hyundai Motor et Kia Motors qui assurent leur production entièrement en Corée du Sud.
A trois mois des élections de mi-mandat, l’administration Biden prône les investissements aux Etats-Unis et valorise les produits « made in USA ».