Kim Ki-choon, l’ancien secrétaire général de l’ex-présidente destituée Park Geun-hye, va bénéficier d’un nouveau jugement, alors qu’il a été accusé d’avoir fourni des informations erronées dans un document officiel remis au Parlement concernant le naufrage du ferry Sewol qui a fait plus de 300 morts le 16 avril 2014.
Le tribunal l’a condamné en première instance à un an de prison ferme avec deux ans de sursis. Ce jugement a été validé par la Cour d’appel. Mais la Cour suprême a cassé et annulé cet arrêt aujourd’hui, ce pour qu’il soit à nouveau jugé. Elle a renvoyé la cause et les parties devant la Cour d’appel.
Dans le document en question, Kim Ki-choon a écrit que le secrétariat de la Cheongwadae, l’ancien bureau présidentielle, a rendu compte de la situation à la présidente Park toutes les 20 et 30 minutes au téléphone et par voie électronique.
La Cour suprême a estimé que l’ancien secrétaire général de la dirigeante destituée n’a pas rédigé de mensonges étant donné qu’il a tenu les mêmes propos sous serment à l’Assemblée nationale, même s’il a exprimé une opinion subjective en ajoutant dans son texte qu’il pensait que Park suivait de près la situation à l’époque.
Quant aux anciens conseillers à la sécurité nationale Kim Jang-soo et Kim Kwan-jin, ils ont été innocentés par la Cour suprême, alors qu’ils avaient été accusés pour des délits similaires toujours dans l’affaire du ferry Sewol.