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Intérieur

Affaire Lee Dae-jun : le tribunal examine le mandat d’arrêt demandé contre Suh Wook et Kim Hong-hee

Write: 2022-10-21 14:13:43Update: 2022-10-21 15:06:54

Affaire Lee Dae-jun : le tribunal examine le mandat d’arrêt demandé contre Suh Wook et Kim Hong-hee

Photo : YONHAP News

La Justice tranchera aujourd’hui sur la validation ou non du mandat d’arrêt demandé par le Parquet contre deux personnalités-clés du gouvernement précédent dans le cadre de l’enquête lancée, il y a trois mois, sur le meurtre de Lee Dae-jun, un fonctionnaire sud-coréen abattu par l’armée du Nord en mer Jaune en septembre 2020.

Il s’agit du ministre de la Défense de l'époque Suh Wook et de l’ex-président de la garde côtière, Kim Hong-hee.

Le premier s’est présenté ce matin en tant que prévenu pour répondre à l’interrogatoire préalable à son arrestation éventuelle, qui s’est tenu au tribunal du district central de Séoul. L’ancien ministre est soupçonné d’avoir donné notamment deux ordres. D’une part, il aurait demandé de rédigé un faux renseignement dans un rapport de l’état-major interarmées (JCS), selon lequel Lee Dae-jun aurait tenté de se rendre au Nord de son plein gré. D’autre part, Suh aurait dicté de supprimer une soixantaine de rapports sur le réseau d’informations militaires. Ce dernier point a été dénoncé par la Cour des comptes. Mais le principal intéressé l’a nié aujourd’hui en soulignant que l’enjeu était simplement de limiter l’accès aux documents confidentiels.

En ce qui concerne l’ex-président de la garde côtière, le Tribunal commencera à examiner le dossier cet après-midi. Selon le Parquet, Kim, à la tête de l’opération de recherche du disparu à l’époque, a conclu trop hâtivement à une fuite spontanée de Lee vers le nord du 38e parallèle pour le déclarer officiellement devant les journalistes.

Par ailleurs, selon la Cour des comptes, quelques responsables de la garde côtière ont témoigné que Kim avait ignoré volontairement les comptes-rendus selon lesquels le défunt portait un gilet de sauvetage avec des idéogrammes chinois écrits dessus lorsqu’il était tombé entre les mains de l’armée nord-coréenne.

Le tribunal devrait rendre sa décision tard cette nuit sur l’arrestation des deux personnalités.

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