Jo Sang-jun, chef du bureau de la planification et de la coordination du Service national du renseignement (NIS), le numéro deux de l'institution, considéré comme l'un des proches du président de la République, a démissionné seulement quatre mois après son entrée en fonction.
Jo a présenté sa démission mardi à Yoon Suk-yeol, qui l'a acceptée le lendemain. Et, Kim Kyou-hyun, le directeur du NIS, a appris cette nouvelle par le biais du Bureau présidentiel de Yongsan.
A en croire un député du Parti du pouvoir du peuple (PPP), cette résignation s'expliquerait par les désaccords sur les nominations du personnel du service. Jo aurait coché des noms, différents de ceux de son patron. Et le président aurait tranché en choisissant la liste du numéro un de l’institution.
Selon une source venue du renseignement, le désormais ex-dirigeant du NIS avait fréquemment des différends avec son supérieur sur de nombreux dossiers dont, bien sûr, l'attribution des postes.
De son côté, le NIS a annoncé à la presse que Jo s'est retiré de ses fonctions pour des raisons personnelles, précisant qu’aucun conflit n’existait au sein de l’organisation. Il sera remplacé par Kim Nam-woo, un autre procureur.